Les interruptions de travail peuvent vous coûter six heures par jour, selon un article du Washington Post (en anglais seulement). Les interruptions peuvent nuire à la productivité à une époque où l’aménagement physique du lieu de travail tend de plus en plus vers des concepts ouverts destinés à maximiser la collaboration.  Mais les interruptions ne se produisent pas seulement sur les lieux de travail physiques, elles se produisent aussi dans le monde virtuel.

Le problème est que beaucoup de gens ont besoin de temps de concentration intense pour faire leur travail de réflexion approfondie, et cette concentration souffre des interruptions. Une fois interrompu, au lieu de faire l’effort nécessaire pour se recentrer et se remettre au travail de réflexion approfondie, on se tourne généralement vers un travail plus facile et en apparence productif, comme la vérification des courriels. Lorsque cela se produit, nous avons non seulement perdu notre concentration et notre élan sur notre important travail approfondi, mais nous avons également laissé les courriels d’autres personnes fixer nos priorités pour la journée.

Certaines équipes et personnes ont réduit leurs interruptions de 80 % ou plus, tout en trouvant des moments plus constructifs avec leurs pairs.

Sur le côté positif, le fait de travailler avec une concentration intense crée un état de cognition améliorée. Cet état a été décrit pour la première fois par le psychologue Mihaly Csikszentmihalyi (en anglais seulement) comme le phénomène psychologique de l’« expérience optimale »  (« flow »)

Dans cet état mental, les gens perdent leur perception du temps et sont au sommet de leur créativité, de leur capacité d’analyse et de leur productivité. 

Pour tenter de créer un état de flow, beaucoup de gens mettent une affiche disant : « Prière de ne pas interrompre » à leur poste de travail. Mais cela arrive trop tard – des interrupteurs potentiels rôdent à proximité en espérant que vous leviez les yeux – et quand vous le faites, ils interviennent et vous interrompent quand même!

Nous avons travaillé avec des équipes qui ont réduit leurs interruptions de 80 à 90 % en les aidant d’abord à cerner les causes profondes des interruptions, puis à les aidant à éliminer ou à atténuer ces causes.

Dans ce domaine de contenu, nous couvrons les sujets suivants :

  • Le coût des interruptions
  • Les registres d’interruptions et comment les utiliser pour recueillir des données afin d’agir sur la base de preuves plutôt que de perceptions (nos perceptions de qui nous interrompt, à quelle fréquence et pendant combien de temps sont souvent totalement erronées!)
  • Les causes profondes des interruptions, y compris les causes invisibles mais puissantes 
  • Des stratégies éprouvées pour s’attaquer à ces causes
  • Comment mettre en œuvre votre plan de réduction des interruptions
  • Comment mesurer et suivre l’augmentation de votre productivité et de celle de votre équipe.
Références

Csikszentmihalyi, M. (1990). Flow: The Psychology of Optimal Experience, p. 31

Csikszentmihalyi, M. (février 2004). « Flow, the secret to happiness » [vidéo]. TED. https://www.ted.com/talks/mihaly_csikszentmihalyi_flow_the_secret_to_happiness?utm_source=tedcomshare&utm_medium=social&utm_campaign=tedspread

OPTIONS :

  • Causerie d’une heure 
  • Projet de réduction des interruptions des groupes/équipes (documentation des interruptions, analyse, atelier d’amélioration, soutien à la mise en œuvre)

CONSEIL

Nous avons vu des équipes réduire leurs interruptions de 80 à 90 %, principalement en rendant les fuseaux horaires « sans interruption » de chaque membre de l’équipe visibles sur un tableau blanc physique/virtuel. De plus, en se réunissant rapidement le matin, les gens peuvent obtenir les informations dont ils ont besoin tôt dans la journée et réduire les interruptions plus tard.